Les femmes photographes engagées
Aujourd’hui, on se penche sur un phénomène bien plus présent que tu ne le penses, la place des femmes dans la photographie, notamment celles qui ont eu un réel engagement.
On démarre notre petit tour du monde des femmes photographes avec Hiromix, photographe japonaise de renom. Presque une star dans son pays, Hiromix acquiert une réelle reconnaissance après qu’Araki Nobuyoshi la nomme gagnante du concours de photographie où elle présente un book photos de 36 pages composé de simples photos, tirages couleurs. Elle doit sa victoire à « Seventeen Girl Days », sa série documentant crûment la vie des adolescents aux Japon et à son livre, qui présente une jeune lycéenne japonaise de 17 ans, dans un style simple et cru. Aujourd’hui, elle continue de publier les photos de sa vie quotidienne tout en ayant acquis une certaine renommée par ses expositions. Elle a notamment fait une apparition dans Lost in Translation de Sofia Coppola qui est une amie.
Vidéaste et photographe, Leila était spécialisée en photographie de reportage. Elle documentait des thématiques sociales telles que les migrations et les identités culturelles. Grièvement blessée par balles à la terrasse d’un café le 15 janvier 2016 lors des attentats de Ouagadougou, où elle réalisait un reportage pour Amnesty International, elle meurt trois jours plus tard, à l’âge de 33 ans. Le 19 janvier, son rapatriement est effectué au Maroc et le 20, elle est inhumée au cimetière Al Imam Souhaili de Marrakech. À la suite de son décès, de nombreux hommages lui ont été rendus, au Maroc ou ailleurs, dans de nombreux magazines tels que l’hebdomadaire Telquel, Femmes du Maroc, …
La photographe autodidacte française Lise Sarfati inscrit ses photographies dans un rapport du corps et de l’existence au vide à travers ses portraits. Attirée par la Russie depuis ses études, elle consacre une partie de son travail photographique à l’évolution du pays et notamment des jeunes adolescentes en pleine évolution. Aujourd’hui, Lise Sarfati vit et travaille aux Etats-Unis.
Avec son sujet Women in prison, qui l’occupa près de 10 ans, Jane Evelyn Atwood eut accès à plus de 40 prisons, parmi lesquels les pénitenciers les plus durs, en Europe de l’Ouest et de l’Est ainsi qu’aux États-Unis, y compris le couloir de la mort.
Elle a également travaillé sur les thèmes des prostituées à Paris (son premier sujet), du Darfour, des enfants aveugles et des malades de sida.
Mary Ellen Mark commence la photographie à 9 ans, puis s’intéresse au dessin et à la peinture, mais pratiquera la photographie toute sa vie.
Sa principale cible ? Les « left-behind », autrement dit exclus de la société, afin de montrer un autre visage à la photographie, et de dénoncer les inégalités.
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