Une mégalopole aux airs post-apocalyptique
Jusqu’en 2005, la Birmanie avait comme capitale Rangoon. Mais le 11 Novembre 2005, les ministres, les fonctionnaires et l’armée quittent l’ancienne capitale pour Naypyidaw (demeure du Roi en birman), 320 kilomètres plus au nord, au cœur de la jungle. Ce n’est que 2 mois plus tard que la population apprendra via le JT local que la capitale de leur pays a changé.
A l’époque, c’est le général de la junte militaire Than Shwe qui dirige le pays d’une main de fer. Prétextant une possible attaque contre Rangoun, il lance ce projet fou et démesuré. Sorti de nulle part, la construction de Naypyidaw est estimé à 4 milliards de dollars. Une coquette somme quand on sait que 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté et que l’état ne dépense que 0,4% de son budget pour la santé de ses citoyens.
Naypyidaw étonne par son gigantisme. Grande comme 6 fois New York qui compte 8 millions d’habitants, la nouvelle capitale birmane en compterait officiellement 1 million mais ce chiffre est à relativiser. Ils ne seraient en fait que 100 000 maximum à peupler cette ville fantôme.
Sur les routes gigantesques de deux fois 10 voies, pas un chat. La circulation est inexistante et même dans ce qui devrait être considéré comme l’heure de pointe. Les routes sont tellement désertes que les fermiers se permettent de l’emprunter pour faire passer leurs troupeaux. Les seuls piétons visibles sont les jardiniers et les hommes d’entretiens qui s’attellent à leur tâche comme si de rien n’était.
À Naypyidaw, tout est démesuré, des routes au Parlement qui comporte 32 bâtiments richement décorés. Pour ce qui est des loisirs, la ville compte 4 terrains de golf, 7 centres commerciaux, un jardin zoologique prévu pour 100 000 visiteurs et surtout 20 hôtels de luxe totalement vide.
Les raisons du déménagement de la capitale sont obscures. Selon des câbles diplomatiques américains publiés par Wikileaks, la construction de cette capitale serait le signe de la démence du général Than Shwe ou d’une « crise mégalomaniaque ». Quoi qu’il en soit, le lieu de la nouvelle capitale arrange bien les autorités qui voyaient d’un mauvais œil la montée des contestations et révoltes à Rangoon.
En visite à Naypyidaw en 2007, un observateur de l’ONU avait décrit la nouvelle capitale comme « un plan urbain pensé pour mater toute tentative de révolution, non pas par des tanks mais par la géométrie et la cartographie ». Quand on voit ces gigantesques artères désertes et la faible densité de population (20 habitants au km2), difficile de ne pas lui donne raison.
Je suis Bertrand Messi, un jeune diplômé en communication qui a su se démarquer dans le monde du web. Depuis 2019, j’ai su me faire une place en tant que rédacteur web SEO, un rôle qui nécessite une compréhension approfondie des moteurs de recherche et une capacité à créer du contenu engageant et optimisé.
Je ne suis pas seulement un expert en SEO, je suis aussi un passionné de jeux vidéo et de culture urbaine. Cette passion a été un atout majeur dans ma carrière, me permettant de combiner mon amour pour les jeux vidéo et la culture avec mes compétences en rédaction web.
En 2023, j’ai rejoint l’équipe d’OpenMinded en tant que gestionnaire de contenu. Dans ce rôle, j’ai la responsabilité de gérer et de superviser le contenu du site, m’assurant que chaque article est à la fois informatif et engageant pour les lecteurs.
Que ce soit dans mes articles de blog, mes guides de jeux, ou mes interactions avec la communauté, dans un style amical, je permets à mes lecteurs de mieux comprendre des informations techniques, ce qui est un atout précieux pour moi.
Je suis un professionnel dévoué et passionné qui a su faire de sa passion pour les jeux vidéo et la culture urbaine une carrière réussie. Mon expertise en SEO, ma passion pour les jeux vidéo et mon style amical font de moi un acteur majeur dans le domaine du contenu web.