L’Urban Art s’invite à Strasbourg

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Le festival Urban Art débarque à Strasbourg

Le Festival Urban Art Strasbourg, du 16 au 19 juin prochain, invite les visiteurs de Strasbourg et ses habitants à découvrir les arts urbains. Graffiti, collage et lettrage se mettront sur leur 31 durant 3 jours.

 

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Les artistes Lazoo, Artez & Junk, Caktus & Maria, Erase & Arsek, Corte, Dem189, Dxtr, Malakkai, Olson, et Pisco Logik seront présents. Ils seront au total 13 artistes venus entre autre d’Italie, d’Allemagne, de Bulgarie, d’Espagne et d’Australie. Ils grafferont une façade éphémère de 200 m², de 35 m de long sur 5 m de hauteur. Visible sur la façade nord de l’église Saint-Thomas dans le quartier touristique de la petite France, elle sera constituée de 6 toiles géantes peintes à chaque fois par des duos, dont les styles fusionneront pour mêler lettrage et figuratif. Une manière de montrer que l’art urbain a sa place dans le coeur historique de Strasbourg.

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150 litres de peintures recyclées orneront les murs et des litres de bière artisanales couleront à flot pour le plaisir du public. Après l’événement, les artistes donnent rendez vous aux plus curieux pour une exposition de leurs oeuvres dans la galerie d’art La Pop Artiserie, partenaire du festival. L’occasion de venir découvrir le travail des 13 créateurs de la façade Street Art.

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L’année dernière, ils mettaient au monde leur bébé. Aujourd’hui, il le reconduisent pour une seconde édition. Pisco et Erwann Briand, les fondateurs du festival, ont cette année lancé une campagne de crowd funding pour mettre sur pied l’Urban Art Strasbourg. Avec un objectif de 1500 € à atteindre en un mois, ils récoltent aux alentours de 1300 €. Même si la somme prévue par la campagne n’est pas catégoriquement atteinte, elle permet de conforter la réputation certaine du festival.

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L’histoire des graffitis à Strasbourg remonte à une vingtaine d’années. Au début, les graffeurs prenaient l’habitude de respecter les non-dits et oubliaient volontairement de signer leurs oeuvres. Il faut croire qu’on les prenait pour des vandales, ce qu’ils ne sont évidemment pas. Aujourd’hui le street-art a grimpé et est passé outre ces barrières néga- tives. Une tendance artistique riche en valeurs s’est découverte.

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