Mission impossible à Tchernobyl
Je regardais le replay de Tracks, émission sur Arte explorant les sous-cultures quand je les ai découvert.
Ils sautent de toits en toits en toute souplesse, tels des chats de gouttières retombant toujours sur leurs pattes. Quand ils jouent au parfait touriste à Paris, ils visitent bien évidemment la Tour Eiffel, mais en l’escaladant de nuit. A la question qui êtes-vous d’un vigile dans la dame de fer, ils répondent en toute simplicité Hit The Road.
Derrière ce collectif formé en 2012, Paul, Nicolas, Clément et Léo, quatre jeunes hommes entre 25 et 28 ans, épris de grand air, nature et liberté pratiquent le parkour. Malgré une amende à trois chiffres lors de leur excursion dans la Tour Eiffel, ils n’ont pas baissé les bras et se sont attaqués à Tchernobyl. Enregistré dans la mémoire collective, la catastrophe nucléaire du 26 avril 1986 figea le paysage à jamais, et attisa leur curiosité. Ils voulaient à leur tour se confronter à l’image la plus célèbre, la fête foraine et grande roue de Prypiat, qui n’aura d’ailleurs jamais eu le temps d’être actionnée.
Une incroyable épopée, partagée en images, vidéos et journal de bord, commença alors. Hit The Road a pénétré dans la zone interdite, aidé par un urbexer ukrainien connaissant déjà les lieux. Un véritable parcours du combattant et jeu de cache-cache s’installa pendant 3 jours.
3 litres d’eau par personne, riz, saucisses, flocons d’avoines et sardines à l’huile, les sacs sont chargés de denrées. Marchant pendant des heures en pleine nuit dans un silence complet seulement percé par les hurlements des loups, et l’œil toujours aux aguets, ils traversent de rases campagnes. Leurs principales peurs ? Se faire attraper par des militaires rodant dans la zone, et être emmené directement en prison sans passer par la case procès. Et aussi la radioactivité qui atteint parfois jusqu’à 17 fois la normale lors de leur périple. Trop épuisé à cause des radiations, ce poison invisible, ils ne peuvent pratiquer trop de parkour.
A la fin de leur aventure, le regard hagard, le corps lourd, les quatre fantastiques ont amassé plus de palpitations, frayeurs et sueurs que dans notre vie paisible, et ont ramené des souvenirs quelques peu flous et irréels, comme la rencontre avec un ours.
Solenn Cordroc’h
Je suis Bertrand Messi, un jeune diplômé en communication qui a su se démarquer dans le monde du web. Depuis 2019, j’ai su me faire une place en tant que rédacteur web SEO, un rôle qui nécessite une compréhension approfondie des moteurs de recherche et une capacité à créer du contenu engageant et optimisé.
Je ne suis pas seulement un expert en SEO, je suis aussi un passionné de jeux vidéo et de culture urbaine. Cette passion a été un atout majeur dans ma carrière, me permettant de combiner mon amour pour les jeux vidéo et la culture avec mes compétences en rédaction web.
En 2023, j’ai rejoint l’équipe d’OpenMinded en tant que gestionnaire de contenu. Dans ce rôle, j’ai la responsabilité de gérer et de superviser le contenu du site, m’assurant que chaque article est à la fois informatif et engageant pour les lecteurs.
Que ce soit dans mes articles de blog, mes guides de jeux, ou mes interactions avec la communauté, dans un style amical, je permets à mes lecteurs de mieux comprendre des informations techniques, ce qui est un atout précieux pour moi.
Je suis un professionnel dévoué et passionné qui a su faire de sa passion pour les jeux vidéo et la culture urbaine une carrière réussie. Mon expertise en SEO, ma passion pour les jeux vidéo et mon style amical font de moi un acteur majeur dans le domaine du contenu web.