On a fait la roue au festival The Peacock Society

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Vêtu de notre plus belle parure, retour sur le festival The Peacock Society

Un peu trop impatient d’attendre l’été pour organiser une nouvelle édition de son festival, The Peacock Society nous en a encore fait voir de toutes les couleurs. Un line-up alléchant, 3 scènes, un cinéma, spa version bains nordiques, 10.000 festivaliers, bref, The Peacock Society comme on en attendait pas moins.

Minuit, l’heure du crime. Arrivés sur les lieux du Parc Floral du Bois de Vincennes, déjà impatients à l’idée d’aller danser devant les plus gros artistes, nos jambes nous guident elles-même vers la scène 1. C’est Danny Daze qui a pris le contrôle des platines, devant une foule prête à user des semelles sur une tech-house affriolante. Et le jeu de lumières est également à la hauteur de nos espérances, du vert, du violet, du bleu, bref toutes les couleurs du paon réunies.
A sa suite, Daphni, le célèbre canadien qui n’arrête pas de gravir les échelons, avec un set irréprochable, qui résonne dans toute la warehouse. Et comme tous les noms d’artistes sont extrêmement difficiles à départager (autant dire impossible), nos allers-retours entre les scènes sont presque aussi incessants qu’une envie de pisser après une pinte d’Armageddon.

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Du coup, quand vient le tour pour Daniel Avery et Motor City Drum Ensemble de jouer, la question du choix de la scène devient plutôt compliquée. Notre choix ne se fera pas languir puisque ce sont les deux artistes que nous avons vu, avec une préférence pour le live de Daniel Avery, envoûtant, avec une impression de travaillé tellement qu’il était (presque) parfait. L’ascension fulgurante du résident de la Fabric London est amplement méritée tant il distille sa techno futuriste avec aisance. Deuxième live de la soirée, celui de Clouds. Et cela devrait en ravir plus d’un (dédicace aux amateurs de techno énervée qui sont apparemment, restés sur leur faim). Le duo écossais n’a pas lésiné sur les moyens et a, une fois de plus, tout donné (vous les reverrez bientôt lors d’une de nos soirées, stay tuned !).
Petit passage pour écouter DJ Koze, Theo Parish et Andrew Weatherall, tout ça en moins de 2h montre en main, le dancefloor ayant souffert sous nos pas de mélomanes « endiablés ».

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Bien sûr, on retiendra également le « Club », qui nous a surpris (en bien évidemment), par son ambiance et sa musique. Aucun point négatif pour notre part, nous souhaitons toutefois rappeler aux festivaliers qu’organiser un événement n’est pas une mince affaire, et qu’il est normal pour un festival de cette ampleur d’avoir de la queue, des prix en conséquence, ou bien qu’il n’y ait pas 10.000 casiers.

A l’année prochaine !

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