Esprit de Noël es-tu (toujours) là ?

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esprit de noel

Soyons gentils. Pourquoi ? Parce que c’est Noël pardi !

Noël.

Noël et ses reportages sur la fabrication des chocolats, Noël et ses téléfilms soporifiques, Noël et ses repas gargantuesques.

Noël, Noël, NOEL.

Bref, si tu n’as pas encore compris, qu’on le veuille ou non, c’est Noël. Mais rassure toi je laisserai le soin à un hippie lambda de te faire un laïus sur le côté commercialo-marketing de la chose et de te traiter de meurtrier d’animaux. Sans oublier le sentiment exacerbé d’abandon et de solitude que ressentent de nombreuses personnes en cette fin d’année. Non, intéressons nous plutôt aux principes philosophiques de cette période, le fameux « esprit de Noël ».

Nonobstant ses origines païennes, cette fête symbolise, pour la plupart des gens, la naissance d’un type qui, selon sa douzaine de potes, était vraiment super sympa. À ce qu’on dit, il ne s’énervait jamais et transformait même l’eau en vin pour faire rire les copains. Et pour qu’on célèbre son anniversaire plus de 2000 ans plus tard c’est que le gars devait être sacrément plein de bonne volonté quand même (alors que, soyons sincères, toi, tout le monde s’en tamponne de ton #birthday).

Voici donc les bases du paradigme de l’esprit de Noël. Seulement voilà, qu’en est-il réellement aujourd’hui de l’esprit de noël ? Célébrons-nous Noël dans le seul but de se rappeler, qu’une fois, il a peut être existé un type un peu moins égoïste que nous tous ? Je veux dire, s’agit-il d’une certaine façon d’un devoir de mémoire de la gentillesse pour nous sentir moins coupables aux yeux de l’humanité ?

esprit de noel

 

C’est Noël, il faut être gentil

Que celui qui n’a jamais prononcé ces paroles me jette la première pierre. Cette simple phrase nous autorise donc à nous comporter comme des connards le reste de l’année. Sans vouloir faire de prosélytisme à deux balles, ne serait-il pas plus approprié de faire le contraire ? C’est à dire être sympa onze mois sur douze et un peu bâtard le reste du temps ? Cela éviterait au moins à ce pauvre Père Noël alcoolique d’errer tout le mois de décembre dans les grandes surfaces pour perpétuer un système de récompense paternalo-phallico-archaïque (comme dirait ma cousine Femen) en demandant aux gens s’ils ont été- je cite : « bien sages cette année ».

Il pourrait alors anticiper sa distribution de cadeau d’une année sur l’autre, ce qui apporterait une certaine stabilité à son entreprise et une vision sur le long terme. Tout ceci permettrait aux enfants chinois lutins de négocier des augmentations de salaire et de nouveaux acquis sociaux. Tu vois, c’est simple et tout le monde y gagnerait.

Mais toutes ces questions façon Bernard de la Villardière pour en arriver où ? Toutes ces digressions, toute cette métaphysique de Noël pour éviter quoi ? Simplement, LA question qui te ramène brutalement à la réalité de ta vie de cancrelat. La question qui fait passer toutes tes emmerdes de cette année pour de la gnognotte. La question qui fait chaque année de ta vie un enfer :

Et toi, tu fais quoi pour le jour de l’an ?

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