La vie avant Google

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Il y avait une vie avant Google…

Google est ton ami – le seul devant qui tu ne rougis pas quand il s’agit de comprendre pourquoi ça te gratte entre les deux fesses ou pourquoi les hommes ont des tétons (pas logique). Si pour les autres, les réponses vont de soi : PAS POUR TOI. Sauf que tu aimerais autant éviter que ça se sache, et puis tu ramèneras ta culture plus tard dans la fraise de ceux qui ne savent pas. En attendant, tu questionnes Google.

Dans certains moments de réflexions existentielles, tu te surprends à te demander comment on pouvait bien faire avant Google… STOP ! Ne va pas chercher sur internet, on te le dit !  Avant l’avènement du Tout Puissant Google, ces questions étranges, saugrenues, loufoques existaient déjà et tout ce beau monde en manque de connaissances cruciales sur le fonctionnement du monde restait Option 1) Idiot ; Option 2) Allait à la recherche des informations vers les personnes de savoir comme les bibliothécaires, les libraires ou encore les gens d’expériences. Le savoir était toujours accompagné de la verbe social et du contact humain, et parfois d’une jolie couleur pourpre sur les joues.  Mais bon, on ne peut pas dénigrer qu’une bibliothécaire, c’est bien moins discret qu’un moteur de recherche  – et ça a une langue.

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Aujourd’hui, la deuxième plus grosse bibliothèque de New York, la New York Public Library (NYPL), crache le morceau et nous révèle quelques unes des questions les plus saugrenues, pressantes, étranges, stupides ou inhabituelles qu’on posait chaque jour à leurs bibliothécaires entre les années 40 et 80 sur son compte Twitter. La stratégie a été pensée par Morgan Holzer dans l’espoir de faire revivre la bibliothèque sur les réseaux sociaux sous le couvert du hashtag #LetMeLibrarianThatForYou.

On vous en fait découvrir quelques-unes :

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« Comment je pose mon papier peint ? J’ai le papier peint, j’ai la colle. Qu’est-ce que je fais maintenant ? Est-ce que la colle se met sur le mur ou sur le papier peint ? J’ai essayé les deux mais ça n’a pas l’air de marcher.’ » .

« Quand les sacs en papier n’existaient pas, qu’est-ce que les femmes utilisaient pour faire leurs courses ? »

« Platon, Aristote et Socrate sont-ils la même personne ?« 

Voix de femme peu assurée : J’ai deux questions. La première est une question d’étiquette. Je suis allée à une fête pour le Nouvel An et j’ai fini par dormir là-bas, ce qui n’était pas prévu. Je ne connais pas bien les hôtes. Dois-je envoyer un mot de remerciement ? Ensuite, si vous rencontrez quelqu’un dont la fortune s’élève à 27 millions de dollars, ce que vous savez parce qu’on vous l’a dit, 27 millions de dollars, et que vous connaissez aussi sa nationalité, comment faites-vous pour retrouver son nom ?’

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« La NYPL peut-elle recommander un bon faussaire ? »

« Pourquoi est-ce qu’on retrouve autant d’écureuils dans les peintures anglaises du 18ème siècle, et comment faisait-il pour les dresser de manière à ce que les peintres ne se fassent pas mordre ? »

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« Où puis-je louer des guillotines ? »

« Est-ce que le revolver avec lequel Oswald a tué le président Kennedy a été rendu à sa famille ? »

Pas de question sur le grattage de fesses donc – on ne remplacera pas Google. Mais dans le bordel informatique, c’est parfois difficile de s’y retrouver un bon docteur te dira si ce bouton est un cancer ou non – mieux que Doctissimo ! Malgré l’avénément du Dieu Google, les bibliothécaires répondent chaque année à plus de 1700 questions !

 

 

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