Le mystère des lendemains de soirée

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lendemain soirée gueule de bois

Le lendemain, tu regrettes… jusqu’à la prochaine !

Le réveil du dimanche matin post cuite, c’est une épreuve dans la vie qu’on s’inflige chaque week-end sans réellement savoir pourquoi. Enfin, si on sait pourquoi – nous les jeunes, sommes très attachés à cette tradition ô combien inutile qui dit qu’il faut sortir le week-end sous peine d’être catégorisé comme le mec/la meuf sans vie sociale en manque cruel de quelque chose que même l’alcool n’arrive pas à faire oublier : le sommeil.

Mais dans la tête de la jeunesse d’aujourd’hui, c’est yolo et on dormira quand on sera vieux – ou mort. Moi, je dis NON depuis toujours, je lutte sans répit contre cette règle inhumaine pour mon corps et mon coeur… mais je connais quand même trop l’enfer du dimanche matin, hésitante – vais-je mourir des suites d’une gueule de bois ? Est-ce possible ? OUI. Je pense.

En attendant – presque- chaque dimanche, je me réveille dans un flou approximatif – suis-je en vie ? dans un rêve ? Et la fameuse reconstitution de la soirée de la veille peut commencer. En général, t’arrives à gratter des indices sur ce qui c’est vraiment passé la nuit d’avant dans tes poches/ton sac/ ton corps. La preuve.

lendemain de soirée

 

 Ca tourne. Ton corps souffre de tout son être, ta tête est sur le point d’exploser et ton ventre est mort dans le film. Pour peu que tu aies les cheveux mi-longs/longs, tu sens l’odeur de chaque clope que t’as fumé la veille, t’es au bout de ta vie. T’as mal au nez ou à la mâchoire, ou les deux – ça dépend de ce que t’as pris pour accompagner l’alcool.

Ca tourne encore.  Il est temps de se lever pour voir si la gravité t’a laissé tomber elle aussi. Ta première pensée : je ne bois plus. Jamais. De. Ma.Vie. T’as faim, extrêmement faim, d’un truc bien gras comme à chaque gueule de bois et t’as soif aussi, d’eau – tellement que tu te la mettrais en intraveineuse si tu pouvais. A la place, tu te diriges dans ta cuisine pour réaliser le combo fatal aka les 3 C de la win : café – clope- chiotte.

Tu regardes les sms que t’as envoyé cette nuit : ton ex, ton pote, ton ex. Et ton ex, encore. Là, tu regrettes. Fort. Tu te tapes la tête dans l’oreiller en sanglotant des Pourquoiiiiii de désespoir. T’es victime des flash-back de ta soirée et t’aurais préféré ne jamais te rappeler de ça. Et de ça aussi. Comme ta mémoire s’est manifestement envolée à chaque verre de rhum, t’as besoin de ton pote Jean Charles pour qu’il te raconte ta soirée.

very bad trip

Sur ces conseils avisés, tu vides tes poches. Là, tu retrouves 18 tickets de carte bleue dont les montants vont crescendo :  plus tu bois, plus t’es riche – proverbe alsacien qui n’a jamais déçu.  Tu te rends comptes que t’as aussi oublié ton parapluie dans le taxi, ta veste dans la boîte et ta dignité en after et tu jures devant l’Eternel que la prochaine fois, tu t’arrêtes avant le point de non-retour. Le rhum n’aura plus jamais ta peau. 

Il est 16 heures, tu décides de te faire un cocktail maison dont toi seul a le secret : Aspegic – Aspirine – Dafalgan -Smecta -Doliprane. Un délice. Après ça, t’en fumes un petit, t’as lu quelque part que ça remettait tout en place, comme par magie.

Puis, tu deviens maître dans l’art de procrastiner, tu sais que tu feras rien de ce que t’avais prévu aujourd’hui, t’as pas la force, t’as pas la foi, t’as plus rien en toi… mais tu vas quand même te boire une petite binche, pour remettre les jauges à niveau.

Je sais que tu sais que j’ai raison – ce n’est que la dure réalité de la vie quand on a 20 ans, ou 30. ou 40. ou 50…

D’ici là, tu te dis qu’on aura forcément trouver un remède contre la gueule de bois mais, bizarrement, l’idée d’arrêter de boire pour le reste de ton existence ne t’a même pas frôlé l’esprit. Alors, à la nôtre !

 

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