Loi anti immigration : l’équipe Suisse pourrait se retrouver à 7 et sans entraineur…
À l’image d’un obèse sur un trottoir étroit, en effet, difficile de passer à côté… Cette année, la tant attendu « copa del mundo » signe son grand retour pour sa vingtième édition. Et pas n’importe où ! En effet, elle a lieu cette année dans une des nations les plus emblématiques du football, véritable berceau de l’histoire du ballon rond : le Brésil.
La nation de la fameuse « jogua bonito », la seule à avoir remporté cette coupe à 5 reprises, pays d’origine de certaines légendes comme Carlos Alberto, Pelé ou Ronaldo…
Cependant, vous n‘êtes surement pas sans savoir que cette coupe du monde est aussi placée sous le signe de la protestation, et qu’elle soulève plus d’une polémique.
Derrière l’émulation et l’hystérie qu’elle provoque chez certains, le pays est aussi le théâtre d’une série de manifestations extrêmement violentes qui dure depuis plus d’un an.
Car le Brésil ce n’est pas que la nation du foot. C’est aussi un pays qui sort de longues années de dictature, qui certes connait un rythme de croissance économique prometteur depuis quelques années, mais restant tout de même profondément marqué par de très fortes inégalités.
Avec un salaire minimum avoisinant 230 euros par mois, et une grande partie de la population vivant encore dans une misère très importante, le peuple se soulève contre le délogement des familles vivants sur les lieux qui serviront à construire les stades, et les dépenses pharaoniques opérées pour l’occasion : on parle de près de 13 milliards d’euros investis en infrastructure et sécurité intérieur. Ce qui représente le coût d’installation le plus chère de l’histoire de la coupe du monde.
Pour l’occasion, Open Minded à décidé de publier un article par jour, sur la face cachée, et à ne pas oublier, de certains pays participant à la compétition.
Attention rien d’anti foot, moi aussi je vais me grattez les couilles devant les matchs… mais faisons le consciemment !
Toujours plus haut, toujours plus fort, nous revoilà aujourd’hui avec un sujet tout frais, sur nos “amis” Suisses.
La Suisse, ce beau et merveilleux pays où le seuil de pauvreté avoisine approximativement ton salaire de fin de carrière.
Rappellez-vous, pas plus tard qu’au début de l’année ils refusaient un SMIC à 22 francs suisses de l’heure (18 euros), soit environ 4 000 francs suisses bruts (3 300 euros) par mois.
Mais bien évidement, le niveau de vie n’est pas le même. Pour vous donner une idée, le prix du ticket de métro en Suisse est de 15,62 francs suisse (soit près de 13 euros) et le café avoisine les 3 euros !
Mais derrière leur niveau de vie exorbitant, se cache une facette légèrement moins sympa du pays…
Par exemple, vous n’êtes peut être pas sans savoir qu’au début de l’année (hormis cette loi sur un salaire minimum) le pays à voté en faveur d’une forte limitation à l’immigration de masse. Cette proposition du parti de droite UDC vise à instaurer des quotas à l’immigration et renégocier la libre circulation avec l’Union européenne.
La Suisse compte donc limiter l’arrivée des quelques 80.000 européens qui s’installent dans le pays tout les ans. En 2013 cette population d’origine étrangère représentait 23,5% de la population totale ; Et alors la, évidemment, le débat est ouvert :
Certains s’accordent à dire que cette population est à l’origine de la hausse de la criminalité et du chômage, quand d’autres rétorquent qu’elle est surtout indispensable à l’industrie ainsi qu’aux entreprises de services publics et privés ayant besoin de main-d’œuvre. L’industrie d’exportation par exemple profite de l’accès relativement peu bureaucratique au marché intérieur de l’Union.
À vous de vous faire votre idée, on est pas là pour juger, mais ce qui est sur c’est que le sujet a suscité beaucoup d’intérêt de la part des électeurs suisses puisque le taux de participation a été particulièrement élevé, atteignant 56,5 %, soit beaucoup plus que la moyenne de 44 % habituellement enregistrée dans le pays.
Aussi tôt bien sûr, notre chère et tendre parti du front national n’ pas oublié de saluer « la lucidité du peuple suisse ». Mais ferrrmeeeu là !
Cependant, puisqu’on parle de coupe du monde, ce qu’on peux dire c’est que si cette loi était passée il y a quelques années, l’équipe de foot de la Suisse aurait pour ainsi dire « une autre gueule ».
Si on regarde la formation alignée par les Suisses lors de leur dernier match contre le Honduras (risquant fortement d’être quasi similaire à celle de ce soir) au moins 8 d’entre eux (dont le capitaine Inler) ne pourraient pas jouer, étant d’origine étrangère…
Même le coach (Ottmar Hitzfeld) est d’origine Allemande.
Autre fait marquant dans l’actualité, la Suisse a également voté massivement contre la construction de nouveaux minarets dans le pays. Encore une fois proposé par ces chers partisans de l’UDC (et également approuvé par 57,5% des Suisses)
l’UDC a réussi à convaincre, en martelant qu’il ne s’agissait pas de priver les musulmans de lieux de culte, mais de refuser les minarets comme « symbole apparent d’une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux ».
Bref, derrière l’émulation et les festivités, une face cachée de certains pays n’est jamais à oublier… Bon Match !
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