Le street art engagé des artistes anti coupe du monde.

À l’heure de la coupe du monde, le street art te fais réfléchir.

Cette semaine, on vous parle de street art. Mais aujourd’hui, pas d’un street art commun puisque l’on ne va pas le présenter, comme à notre habitude, par sa beauté et sa grandeur. Et pour comprendre où l’on veut en venir, cher lecteur, on t’emmène direction la terre de la prochaine coupe du monde : le Brésil. À des dizaines de jours du fameux évènement, la nation festive est devenue un terrain de contestations sociales, et une source d’inspiration pour les artistes. Dans cet article, nous te présentons des œuvres qui expriment toutes un ras le bol, une envie de montrer que des populations se sentent oubliées au détriment des paillettes de la FIFA. Les murs comme terrain de critique, l’art engagé, on est en plein dedans.

L’artiste Paulo Ito est devenu un symbole de ces artistes engagés anti-Coupe du monde. Derrière un jeune brésilien en pleurs qui n’a dans son assiette qu’un ballon de foot, le graffeur fait naître une réelle polémique. Le message est clair quand on voit cet enfant à la limite de crier famine : il fait ici référence aux dépenses exorbitantes (on parle de 11 milliards pour la mise en places des infrastructures) engagées pour la Coupe du Monde dans un pays où les écarts sociaux sont énorme et où beaucoup d’enfants souffrent et meurent de faim. Ses œuvres vont devenir très célèbres, mais ce ne sont pas les seules.

De nombreuses autres peintures murales ont été dessinées pour cet évènement à la fois très désiré mais aussi contesté. À présent, le pays voit tous les jours des nouvelles œuvres sur les murs, à mesure que la cérémonie d’ouverture approche. Des œuvres certes, très esthétiques, mais qui sont surtout là pour faire passer un message. Une autre forme de street art donc, une effervescence artistique remarquable.