Reussir dans le rap ricain : les choses Ă ne pas faire
Qui n’a jamais rĂŞvĂ© d’ĂŞtre une star du ghetto ? Bien que l’on trouve tout sur le net, on n’a pas encore trouvĂ© la recette qui tue pour faire la une de Complex. En France, c’est vrai que c’est plus compliquĂ© de se faire un nom, il faut rĂ©ussir Ă manier la langue un minimum pour ĂŞtre crĂ©dible; aux States, les gars ont la facilitĂ© de l’anglais, il y aura toujours rime Ă leur pied. Malheureusement pour certains le flow ne fait pas la crĂ©dibilitĂ© … Il y a quelques règles que l’on ne peut pas enfreindre, simplement par respect pour soi, quand on veut rĂ©ussir dans la musique, en particulier dans le peura.
â–ş Bien choisir son blase
La première info sur le type (j’ai peur de dire « artiste« ), c’est son nom. S’appeler par le nom de sa mère n’est pas toujours le bon plan, ça il faut croire que ça a Ă©tĂ© compris; la règle est donc de se trouver un vrai blase de scène. La w a peut-ĂŞtre eu de mauvais effets sur leur cerveaux : comment expliquer le choix de certains types ? Trop longs et parfois incomprĂ©hensibles comme Waka Flocka Flame, Ikon the Verbal Hologram, Del tha Funky Homosapien ou Pudgee tua Phat Bastard ou plus courts mais toujours aussi chelous du genre Tum Tum, Lox, Too $hort, Bus Driver …
â–ş Revendiquer, mais pas trop
Raper, c’est dĂ©noncer. Tous les sujets ont un intĂ©rĂŞt, tout peut ĂŞtre dit, pas besoin de se censurer. Sauf qu’il faut savoir s’arrĂŞter Ă un moment donner. A to the D (Ă ranger dans la règle du dessus, aussi) a dĂ» se dire que la rap pouvait dĂ©fendre toutes les causes et permettre d’effacer tous les maux … « The Renegade Jew » est le paroxysme de la rĂ©volte impuissante. Tout est dans les paroles : “When I was born they cut an inch off my dick/That’s sick!/Still it’s really thick”. Sorry man.
â–ş Travailler ses clips
Evidemment que tu ne passeras pas Ă la tv dans deux semaines, il faut dĂ©jĂ assurer sur Youtube. Tout le monde n’a pas la fibre crĂ©atrice mais ce n’est pas si dur de faire un truc propre, sans besoin qu’il soit extravagant, n’est-ce-pas ? Un iPhone dans la main peut suffire Ă faire une vidĂ©o rĂ©ussie; le tout est d’avoir des (bonnes) idĂ©es.
â–ş Soigner ses covers
MĂŞme combat que prĂ©cĂ©demment. On n’est pas tous pro de Photoshop, mais il est vrai qu’Ă partir du moment oĂą tu sors un EP, album, mixtape, whatever … tu sais qu’il va falloir faire une cover qui donne envie de l’Ă©couter. (On reconnaĂ®tra quand mĂŞme l’ingĂ©niositĂ© de la conception ci-dessous)
► Ne pas faire ça
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