10 solutions pour les galeriens

Comment être de bons galeriens sans thunes

« J’peux pas, j’ai pas d’thunes », phrase basique et ô combien répétitive. Cette foutue phrase qui revient souvent en fin de mois et parfois même en début. La dèche n’a pas de limite, la dèche te suit pendant des mois s’il le faut, la dèche te veut du mal. Quand le fléau s’abat sur vous, il existe des petites techniques de narvalo/galeriens que tout le monde connait plus ou moins. On devient le Rambo de la débrouille, le Terminator des économies, le Patrick Sébastien des solutions à la limite de la dignité.

Ça y est vous y êtes, le compte en banque est au plus bas et vous commencez  sérieusement à cogiter.  S’impose à vous un instinct de survie sociale. La sociabilité vous l’aviez ce week-end quand vous avez commandez 6 vodka Redbull, 2 whisky et 3 bières à des inconnus juste parce que passé 3h du mat’ vous avez l’impression que la Terre entière est votre amie (et que vous n’avez pas suivi nos conseils pour boire gratos en boite). Vous refaites la liste des trucs inutiles que vous avez achetés : Domac à tout va par simple flemme de faire la cuisine, un jean que vous ne porterez jamais parce que vous vous êtes enfilés trop de double cheese justement, et toutes ces choses qui contribuent fortement à votre vie de galerien. Des galériens, c’est ce qu’on est dans ces moments de dèches et comme on est solidaire de votre état, on a trouvé quelques solutions (plus ou moins critiquables, certes) pour vous aider à survivre dans ces moments difficiles. On compatit les narvalo !

* La base : fouiller ses placards et son frigo pour manger à sa faim. Les conserves de légumes qui ne font pas vraiment envie mais qui permettra à votre estomac, les vieux restes encore mangeable dans le bac du frigo, bref tout les aliments oubliés.

* Se faire des sandwich à tout et n’importe quoi. Utiliser le vieux pain de mie, ou s’acheter une baguette à 0.80 centimes (centimes trouvés par terre) et étaler tous les trucs possibles et imaginables dessus : mayo, sauce bolo, ketchup…

* Regarder partout. Vraiment partout, pour tenter de trouver des pièces par terre. C’est à la limite du char-clo mode mais plus de limites dans ces cas d’extrême dèche.

* Remettre les mêmes sous-vêtements. Un peu dégueu oui, mais vu votre état, vous ne risquez pas de serrez qui que ce soit.

* Manger les fonds de paquet de pâtes, sans beurre. Un vrai délice. Et s’il n’y a plus de pâtes, manger le reste de sauce bolo à la cuillère.

* Faire ses lessives dans l’évier, avec en guise de lessive du PEC citron.

* Utiliser le strict minimum de PQ : « tant pis, je me laverai bien les mais » (mais avec le minimum de savon).

* Retourner chez ses darons, se croire au supermarché et vider leurs placards.

* Sonner chez sa vieille voisine du 5ème, se croire au supermarché et vider ses placards.

* Manger directement dans le Monop’ du coin, un petit peu risqué, mais largement réalisable.

openminded

Webzine mutualisé, Open Minded dispose de son propre contenu rédactionnel.
En passant de l’art à la musique, découvrez les interviews ou chroniques d’artistes nous ayant tapé dans l’oeil !
La mode décryptée : street culture ou haute couture ? Soirées à gogo ou expo ?
Articles pertinents et bons plans sont à retrouver ici !
Are you really Open Minded then ?!