In Bimbo old school we trust !
La bimbo sous toutes ses coutures, enfin presque ! Cette semaine dans le Google Moi ça, ces fantasmes masculins sont à l’honneur… Les bimbo old school avaient quand même plus de classe !
Vous l’ avez plaqué contre votre mur, regardé amoureusement, et vous avez fondu de désir pour elle mais elle ne vous l’a jamais rendu. Elle ne vous a jamais adressé un mot, vous fixant seulement de son regard vide et à la fois intense, tout comme elle fixait votre chien, le mur de vos chiottes ou encore votre père : oui, la bimbo est une fille ingrate. Si vous n’habitez pas à Hollywood ou dans une grande métropole mais dans une cambrousse profonde de Normandie alors les chances pour en croiser une vraie, pas plastifiée (quoique… Le plastique fait souvent partis de ces nanas aux gros seins) est peu probable du coup vous vous contentez de l’avoir en poster version grande taille, c’est déjà ça.
Les bimbo d’aujourd’hui sont partout, elles envahissent les écrans voire même les librairies (cf le livre de Nabilla), on en bouffe à toutes les sauces. Qu’on les trouve vulgaires ou classes, l’évolution du statut de bimbo a très certainement subi son pique de progression dans les années 2000 avec l’arrivée des premières télés réalité, notamment Loft Story avec la fameuse Loana (et le fameux Jean Edouard dans la fameuse piscine).
La longue dégringolade vers les poupées Pouff ne fait que commencer. La bimbo old school est renvoyée sur le banc.
Avant toutes ces filles siliconées, parfois pas très futées (certains diront qu’elles maîtrisent à la perfection leur image et donc qu’elles auraient en fait un QI mais j’ai quelques doutes quant à cette réelle intelligence), il y avait donc ces filles dont tout le monde parlait, que ce soit votre père, votre grand-père ou votre tante. Tout le monde était d’accord sur le fait que ces bimbo (mannequin/actrice, ne partons pas dans la sémantique) incarnaient un symbole de classe, véritable fantasme masculin à l’état brut et ne volaient pas encore dans les hautes sphères de la vulgarité que nous balance à tord et à travers les médias qui, on ne peut plus le nier, attirent de plus en plus de jeunes (voire moins jeunes) gens.
La bimbo c’est :
– une femme (il faut toujours préciser une information totalement inutile)
– une femme à forte poitrine
– une femme à forte poitrine souvent blonde (mais nous le verrons, l’exception à la règle ne se fait pas prier)
– une femme à forte poitrine souvent blonde et parfois un peu conne (idem, comme en droit, on trouve l’exception à l’exception)
– un fantasme
– une image souvent altérée de la femme (mais ne partons pas encore une fois dans des débats qui n’ont pas leur place ici)
Les bimbo, les vraies, à l’ancienne, celles qui te faisaient rêver n’existent plus. Celles qui arboraient fièrement les murs de ta petite piaule d’étudiant non plus. La vulgarité et l’instrumentalisation de leur corps à pris largement le pas sur cette beauté, certes extérieure, mais beaucoup plus cool. En attendant, cultivons la nostalgie des Cindy Crawford, Pamela Anderson (bon, j’admets qu’elle pourrait rentrer dans les deux catégories) ou autre Claudia Schiffer, ne vous laissez pas happer par Nabilla et toute sa clique, c’est un appel à la résistance !
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