Report d’une semaine à la Paris Design Week, partie I
Comme un Bernard de la Villardière, avec le tic capillaire en moins, on est partis à la pêche aux informations. Ni violence, ni sexe, mais en contrepartie beaucoup d’innovations. On couvre l’un des événements les plus prestigieux de la ville : Paris Design Week.
Emboîtez vos pas dans les nôtres, Open Minded vous emmène sur les lieux.
Voilà déjà trois ans que Paris Design Week s’invite dans la capitale. Ce rendez-vous festif et fédérateur révèle au grand public les secrets de l’art de vivre. Designers, architectes, décorateurs, stylistes, chefs cuisiniers et barmen se sont faits hôtes de événement au travers des lieux qui hébergent la création dans la ville.
La semaine de Paris Design Week prône la curiosité, mais aussi le partage entre amateurs et professionnels. Des belles valeurs autour de l’Art, c’est ce qui est proposé grâce à sept parcours rythmés d’expositions et de soirées dédiées à la création contemporaine. Art & Design, Design & Architecture(s), Design iconique, Design digital, Design en france, Food & Design, Design & Mobilité : ce sont au final sept parcours plus intéressants les uns que les autres… Mais il faut dire que dans notre cas, les papilles gustatives et l’espoir radin de ramener un doggy bag à la maison, ont pris le dessus sur l’intérêt. C’est donc à l’assaut du parcours Food & Design qu’on est partis.
Le parcours Food & Design propose de voir autrement le rapport à l’alimentation. Des arts de la table au décor d’une salle de restaurant. De l’émergence de nouveaux rituels de dégustation à la reconnaissance du design culinaire. Ce parcours nous jure que gastronomie et design se marie pour élever l’art de vivre à un niveau supérieur. C’est alors ce qu’on a voulu vérifier.
Un lundi matin pluvieux commence notre circuit. Parapluie (défectueux) à la main, nous nous rendons à la School Gallery. On y découvre l’exposition des reproductions des pliages 3D de l’artiste plasticienne Emilie Benoist, réalisés à partir de matière brute de chocolat par les chefs de la maison LeNôtre. En présence de l’artiste et du directeur artistique de la célèbre maison LeNôtre, la galerie nous dévoile une oeuvre des plus spectaculaires. Visuellement et sensoriellement, l’oeuvre est un ravissement. Les chefs pâtissiers LeNôtre ont reproduit les formes stupéfiantes d’une sculpture d’Emilie Benoist. L’artiste et la maison avec laquelle elle collabore ont trouvé un terrain d’entente car tous deux accordent beaucoup d’importance à la symbolique des matières premières. Il est toujours question de transformation de la matière pour Emilie Benoist. Pour réaliser cette oeuvre, elle s’est servie des sacs de la maison LeNôtre pour faire des pliages inspirés de la technique japonaise de l’origami. Jusqu’aux anses de sacs, tout a été récupéré. Et c’est également sur cette technique de pliage que l’oeuvre en chocolat se base. Plan de pliage à plat, coulage du chocolat, striage et assemblage, les étapes de réalisation sont longues et minutieuses. Le résultat est, lui, majestueux.
C’est donc les yeux écarquillés qu’on poursuit notre parcours. Dans le 2ème arrondissement, non loin de la célèbre rue piétonne Montorgueuil, se trouve le restaurant Nano.
Lancé par le créateur iconoclaste, Ora ïto, Nano est un nouveau concept de restauration. Dans ce lieu aux allures de cantine chic, le gérant du restaurant nous explique le concept de “l’alimentation nano”. Nano, en effet, car les plats sont présentés dans des petites verrines (on pourrait dire des nano verrines). On ne manque pas de constater l’aspect esthétique de ces plats. Mais alors qu’il est bientôt midi et que notre ventre gargouille fort, on ne résiste pas non plus à l’envie de savoir si ces “nano plats” conviennent à une faim de loup (fortement inspiré du moment présent). La réponse est oui. Et avec pas moins de 25 unités salées et sucrées, Nano propose de s’ouvrir les papilles avec une alimentation saine et diversifiée.
N’ayant malheureusement pas le temps de tester ces plats dans l’immédiat, on promet de revenir bientôt… Plutôt que prévu d’ailleurs puisqu’on a oublié notre parapluie (toujours défectueux) sur place. On part ensuite direction Iéna où le métro aussi s’est mis en mode Paris Design Week.
On se dirige vers le Shangrila hotel ou plutôt vers le bar de ce palace somptueux du 16 ème arrondissement. Un couloir majestueux mène au bar… Mais déception, le chef barman Christophe Léger est absent pour la journée, on nous invite alors à revenir un autre jour de la semaine. Aucun soucis. On va s’acheter un nouveau parapluie pour la peine !
La seconde journée de notre parcours s’ouvre sur la visite du Publicis Drugstore. De l’extérieur, avec ses nombreuses affiches de Paris design week, cela ne fait aucun doute que Publicis Drugstore est partenaire de l’événement. A l’intérieur, en revanche, la réalité est autre. En faisant un tour vers le coin gastronomie du concept store, on ne comprend pas bien la présence du Publicis Drugstore dans le circuit Food & Design. On demande alors des renseignements à une vendeuse , qui nous renvoie rapidement vers une seconde vendeuse qui , elle aussi, nous aurait bien renvoyé vers une autre vendeuse si notre manque de patience ne nous avait pas fait sortir du concept de store illico. Que Publicis Drugstore se rassure, on n’est pas rancunier. Seulement, on reviendra l’année prochaine quand ils seront au point.
La suite du report à lire LUNDI !
Sarata
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Bel article bravo