Rédac’Contest // Musique : Griefjoy, électro-rock sous chlorophylle

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Dans le marasme musical qui sévit depuis la création de la première corde en boyau de mouton, il difficile de Re-trouver la sensation indescriptible de nos premiers émois musicaux. Pourtant il est encore possible (si si je vous assure) de prendre un coup de barre de mine dans un Bar à mine en écoutant un groupe de Djeun’s aux cheveux longs.
C’est ce qu’il m’est arrivé en fouinant sur le net il y a de ça quelques jours. Fervent partisan de la philosophie du procrastiné je surfais sur le net au lieu de finaliser le dossier de Madame Danet. Le menton sur la paume je voguais de lien en lien sur Youtube quand soudain… Exceptionnel prestation tant sur le plan de la mise en scène, très théâtrale il faut l’avouer, que sur celui des mélodies et rythmes. J’ai donc décidé de pousser plus avant mes recherches. Chacune des vidéos était un nouveau choc, plus puissant encore que le précédent, chacune des musiques réveillait en moi un sentiment différent. Partant d’une formation tout ce qu’il y a de plus simple, c’est à dire guitare, clavier, basse, batterie, les quatre membres de Griefjoy repensent les sonorités et le potentiel de chaque instrument. La Chanson « People screwed up » est le témoin parfait du style musicale de ces quatre niçois plein d’avenir. C’est un mélange de rock, d’électro, de Queen, de Radiohead, de Grizzly Bear… c’est l’enfant transgénique de l’essence musicale de ces 30 dernières années.

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De gauche à droite : Romain, Guillaume, Billy et David.

Ce qui qualifie ce groupe c’est son innovation et sa prise de risque. Si un morceau démarre sur une harmonie de voix à vous donner les frissons, il finit sur un beat electro agrémenté d’une ligne de guitare exceptionnelle. Et le plus étonnant c’est que derrière cette maturité musicale se cachent quatre jeunes hommes de vingt et un ans. Tout juste sorti de l’œuf ce quatuor jouit des bases musicales inculquées au conservatoire de musique. Tous sortis d’une formation classique, ils ont par la suite décidé de mettre à profit leurs connaissances musicales comme une valeur ajoutée à leur passion pour le Rock/Electro. Au milieu des Baby Rockers sans âme les Griefjoy sont comme une bouffé de chlorophylle pour un fumeur de gitanes sans filtres. Si vous avez les oreilles qui saignent en allumant la radio, ce groupe est pour vous !

Kevin Sueiro

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