Un dimanche au Salon du Vintage (Part I)

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Notre Bernard de l’Open Minded s’est rendu au Salon du Vintage : report

Marchant encore et toujours sur les pas de Bernard de la Villardière (expert chevelu du reportage de terrain), on s’est rendus au Salon du Vintage. Ni censure visuelle, ni témoignage anonyme : on vous expose tout de ce qu’on y a vu. Pour sa 13 ème édition, le salon avait investi la cité de la mode et du design en partenariat avec le salon TMode et Vinyl’s Back. Plus de 3500 m2 de shopping et une exposition de Didier Ludot rendant hommage à Yves Saint Laurent : le Salon du Vintage était le rendez-vous incontournable du week-end.

Le Salon du Vintage présentait ce week-end sa 13 ème édition. Sous l’initiative de son fondateur Laurent Journo, le salon propose de partir à la conquête de pièces uniques et anciennes. Plus de 100 exposants étaient au rendez-vous pour rendre palpable et accessible leur passion pour le vintage. A dissocier de la fripe, qui constitue le plus souvent un vêtement de “seconde main” sans réelle valeur ajoutée (si ce n’est son côté rétro), le vintage est un vêtement ou un accessoire qui reflète une authenticité remarquable par sa qualité. Une histoire, une marque, une technique de couture, un tissu ou un matériau, le vintage interpelle de diverses manières et toujours avec élégance.

Dimanche matin, dans les docks verdoyant de la cité de la mode et du design, on s’est engouffrés dans les plus de 3500 m2 de shopping que proposent le salon et ses partenaires. Dans un espace aussi vaste, on craint de passer à côté de choses remarquables. Il était donc primordial de commencer par l’immanquable : l’exposition Yves Saint Laurent Couture.

Didier Ludot, créateur et maître du vintage haute couture, a exposé pour l’occasion sa collection unique et personnelle de pièces Yves Saint Laurent Couture. Les pièces datant de 1960 à 2002 ont été dessinées par Yves Saint Laurent lui-même. On découvre un vestiaire féminin travaillé selon les codes minutieux de la maison. Des silhouettes qui reflètent le chic parisien des femmes d’antan, dont certaines issues de la “garde robe de Melle Catherine Deneuve” comme le spécifie la légende. Simplicité et sophistication sont les maîtres mots de la rétrospective des pièces Yves Saint Laurent de Didier Ludot.

YSL
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Même si on peut passer des heures à contempler les trésors d’Yves Saint Laurent, on décide de partir à la rencontre des exposants. Premier arrêt chez Anelia Vintage. Anelia vintage regorge de vêtements de haute couture. Fascinée par Yves Saint Laurent mais pas seulement, la responsable du stand nous explique d’où est née cette passion pour le vintage. D’une mère couturière qui aimait chiner, elle a été contaminée au bon sens du terme. Cette fana de vintage expose sur les salons parisiens depuis 3 ans. Dans les ventes aux enchères, les dépôts ventes et autres liquidations, la responsable d’Anelia Vintage cherche avant tout des vêtements élégants et chics qui se mixent facilement. “Que de belles choses soient accessibles aux gens” telle est sa visée, nous a t-elle confié en ajoutant qu’”il est également utile d’accorder de l’importance aux vestes car c’est elles qui donnent l’allure”. On a capturé les vestes Yves Saint Laurent les plus spectaculaires d’Anelia Vintage.

Anelia Vintage
anelia salon du vintage
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On a ensuite fait la très charmante rencontre de Florence Dupenne qui expose pour la seconde fois au Salon du Vintage. Pour cette consultante mode, le vintage n’est pas une vocation mais plutôt une passion. De surprises en surprises, on découvre une collection des plus riches. Chanel, Yves Saint Laurent, Christian Louboutin… Les marques les plus prestigieuses se retrouvent sur ses portants. Elle raconte avoir ses adresses préférées en France et à l’étranger pour chiner et ne résiste pas à l’envie de nous montrer une pièce dont elle est fière : un sac matelassé Chanel datant des années 80 et ayant appartenu à sa mère. Lorsqu’on demande à Florence Dupenne si une boutique et un eshop pourraient un jour accueillir sa collection exceptionnelle de pièces vintage, elle répond qu’un eshop n’est pas envisageable car elle craint de “perdre ce petit quelque chose” que l’on noue avec sa clientèle. Elle songe en revanche de plus en plus à ouvrir une boutique. On espère alors retrouver prochainement Florence Dupenne dans un espace destiné à découvrir ses merveilles anciennes.

photo Florence Dupenne 3
florence dupenne salon vintage
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La suite du report à lire la semaine prochaine les amis ! Stay tuned !

Sarata

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