Après les Beaux-Arts, Borondo se dirige vers l’art outsider avec ses œuvres monumentales !
Borondo est un jeune street-artiste espagnol, qui est passé par une formation aux Beaux-Arts de Madrid. A à peine 25 ans, il fait déjà parti de ces artistes de renommée internationale grâce à ses visages et ses corps d’échelle monumentale.
Borondo commence le dessin à l’école en même temps comme tous les autres enfants. La différence est que contrairement à une majorité qui s’arrête à un certaine âge, lui a continué à dessiner. Sa relation avec la rue débute aussi très tôt puisqu’il passe sa jeunesse à y jouer et s’y balader. Très tôt, il graffe les murs et les trains qui l’encadrent depuis son enfance. Un peu plus tard, il entre aux Beaux-Arts de Madrid et apprend les techniques traditionnelles de dessin. Mais Borondo décide rapidement d’y couper court pour se lancer dans l’expérimentation et l’apprentissage solo de nouvelles techniques de dessins qu’il trouve plus enrichissants qu’une formation académique.
Alors qu’à l’origine il n’y connaissait rien, il a découvert la scène street art par le biais d’artistes comme Banksy, Blu, et Ernest-Pignon Ernest. L’artiste espagnol désormais connu internationalement et on retrouve sa signature sur des œuvres monumentales qu’il travaille sur des façades immenses. Comme « un poète de rue », Borondo favorise un travail intuitif pour éviter un rendu trop froid et trop préparé.
Le jeune homme se veut street artiste « old school », et déplore le fait que le street art perde de son essence en basculant dans la société de consommation. S’il accepte d’exposer et de vendre ses œuvres dans les galeries d’art, c’est uniquement pour financer son travail et ses voyages car la reconnaissance et la célébrité lui sont égales. Les galeries d’art sont loin d’être son terrain de création préféré et ne lui permettent pas de transmettre la même sensation que celle qu’il peut offrir avec une œuvre monumentale dans la rue.
Tu pourras admirer le travail de l’artiste à l’occasion de la Nuit Blanche puisqu’il installe sur un mur de la rue Chevaleret son œuvre « Baptême ». Résultat, sur la façade à l’angle du 93, de grandes silhouettes fantomatiques surgissent du bâtiment.
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