Mettez de côté Tardew Valley, ce nouveau RPG de gestion redéfinit les codes du genre cosy

Un RPG de gestion qui ose bousculer le cosy

Véritable outsider dans la bulle des jeux cosy, Discounty est une petite pépite signée par Crinkle Cut Games, publié par PQube/Maximum Entertainment et sort le 21 août 2025 sur PC (Steam), PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch et Switch 2. Le pitch, votre tante excentrique vous refile son supermarché, Discounty, dans la petite ville portuaire de Blomkest, fatiguée par la crise et méfiante envers les nouveaux.

Très vite, le jeu vous place face à un dilemme, prioriser le profit ou soutenir la communauté. Cette tension morale irrigue chaque décision et donne une épaisseur rare au RPG de gestion cosy.

Blomkest, un décor cosy… aux angles bien réels

Blomkest n’est pas une carte postale figée, il vous immerge entre bâtiments abandonnés, port qui bat de l’aile et habitants attachants mais méfiants. Le pixel art coloré et rond renforce le charme cosy, tandis que la bande-son dynamique avec des voix façon Animal Crossing, donne du peps aux longues journées malgré une impression de répétitivité sur très longues sessions. Résultat, une ambiance chaleureuse qui n’efface jamais totalement la satire sociale. 🎣🌳

Des mécaniques qui accrochent, au quotidien comme après la fermeture

Vous organisez les rayons, gérez les stocks, nettoyez sols et cartons, puis encaissez vite pour éviter la grogne. Petite pépite, un calcul mental à la caisse (ex. 6 pommes à 5 pièces = 30) qui accélère les transactions et impacte la satisfaction. Cette micro-mécanique, toute simple, réveille l’attention et crée un vrai flow. 🧮

Après la fermeture, cap sur Blomkest, parler aux habitants, gagner leur confiance, négocier avec les artisans pour débloquer des produits exclusifs. Selon votre approche, vous transformez des voisins en clients fidèles… ou déclenchez des tensions si votre expansion écrase les petits commerces. La narration riche en dialogues et quêtes secondaires dévoile peu à peu les secrets de la ville et les vraies motivations de votre tante. 💬

Vous customisez votre avatar (tenues, apparence) et décorez la boutique pour booster l’affluence. Côté progression, les bénéfices servent à agrandir le magasin, ajouter des rayons, acheter un scanner plus rapide, lancer de la pub… Un PDA intégré centralise quêtes, relations PNJ et objectifs, lisible, fluide, idéal pour garder le cap.

Un rythme addictif, calibré pour durer

Le jeu alterne boucles courtes (tâches en magasin) et exploration sociale pour éviter l’ennui, malgré la répétitivité inhérente au genre. Comptez ≈10 h pour l’histoire principale, et facilement 20 h+ si vous enchaînez quêtes secondaires et 100 %. La direction artistique convainc la plupart, même si les personnages “grosses têtes” divisent. Côté technique, quelques baisses de framerate et bugs de texte/PNJ ont été signalés, mais un patch pré-lancement a déjà corrigé une partie des soucis.

Accueil critique et disponibilité

Côté retours, Metacritic oscille autour de 78/100, tandis que Steam affiche un statut “Très positif” (~80–84 %). Les points forts qui reviennent, gameplay addictif, mariage réussi entre gestion et social, narration surprenante, bande-son agréable. En face, on cite l’absence de romance (frustrant pour les amateurs de vie sentimentale en jeu) et un style visuel qui ne fait pas l’unanimité. Pour tester avant d’acheter, une démo est disponible. Vous pouvez retrouver Discounty sur Steam, réduction de lancement observée à -20 % (≈ 15,99 € lors de la fenêtre initiale).

Si vous aimez Stardew Valley mais cherchez un cadre différent et une satire douce-amère sur la consommation, Discounty coche les cases, gestion précise, dilemmes moraux, PNJ mémorables. Et surtout, cette petite pression à la caisse qui rend chaque journée étrangement satisfaisante.