Couvrez ce sein que je ne saurais voir
Début septembre, le célèbre réseau social bleu a supprimé, d’un compte d’un photographe, l’image historique de la fille au napalm. A valeur historique sur la guerre du Vietnam, la première ministre norvégienne Erna Solber l’a reposté, mais elle aussi a été victime de l’inévitable censure de Facebook. Se confondant ensuite en excuses, la plateforme s’est justifié ainsi : « Même si nous reconnaissons que cette photo est iconique, il est difficile de créer une distinction pour autoriser la photographie d’un enfant nu dans un certain cas, et pas dans d’autres ».
La frontière de la censure reste fragile avec tous sites de réseaux sociaux. Alors que Facebook laisse passer en toute impunité des vidéos de viol, incitation à la haine et toutes autres violences sur des humains ou animaux, la moindre parcelle de corps un peu trop exposé est durement réprimandée. Bon nombre de profils ont été supprimés à cause de la nudité. Et ceci, même si le nu est pourtant artistique. Le fameux tableau L’origine du monde de Courbet avait lui aussi été victime de la censure à main de fer de Facebook. Les exemples sont désormais légion; une statue aux seins nus, une femme allaitant son enfant etc…Facebook a cependant lâché un peu de leste et accepte apparemment désormais « les photos de femmes qui défendent activement l’allaitement ou qui montrent les cicatrices post-mastectomie de leur poitrine ». Les tétons, seulement féminins, sont encore interdits. D’autres incompréhensions persistent. Peut-on tout dire sur Internet ? Quelles sont les limites de la liberté d’expression ? Pourquoi le topless choque plus que des propos racistes selon la loi américaine de Facebook ?
L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen stipule que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme ». Néanmoins, la justice française condamne des propos et actes mettant à mal autrui. Comment gérer au quotidien les 1,7 milliards d’utilisateurs de Facebook ? Une tâche hardie pour les robots et modérateurs. Doit-on réprimander et supprimer un contenu, ou le laisser publique dans un souci démocratique et engager un travail de réflexion derrière ?
Définir si un contenu est légal ou non pose problème. Comment ne pas tomber dans une police extrême qui réduirait de manière drastique la liberté dont jouissent les utilisateurs de Facebook ? Seuls les USA, maîtres du réseau social, dispose de ce pouvoir. Hautement attachés à leur liberté d’expression, la libre parole ne peut absolument être restreinte. Ainsi, le partage de contenus violents est plus ou moins autorisé si un message condamne cette violence. A contrario, la France ne partage pas cette mentalité. Les valeurs sont différentes entre les deux nations, creusant le fossé culturel et les règles s’appliquant en ligne.
Yves Eudes, reporter au Monde et spécialiste des nouvelles technologies de l’information, conclu dans le magazine Le 1 : « Facebook a été conçu par des Américains pour des Américains et pas dans une optique planétaire. Il faut avant tout comprendre que si Facebook a une portée planétaire, il est profondément ancré dans le terroir américain ».
Alors que Facebook nous impose sa vision américaine, plus libérale ou laxiste, autorisant des propos violents mais s’insurgeant au moindre téton, l’idéal serait une version adaptée aux valeurs propres de chaque pays. Ainsi, la France ne s’insurgerait plus contre les trop nombreuses injustices de censures et « tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ».
Solenn Cordroc’h
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