La nature reprend ses droits à Fukushima
Un photographe rend des images de l’état actuel de Fukushima
Quatre ans après la catastrophe causée par le séisme de magnitude 9,0 de la côte Pacifique du Tōhoku ayant déclenché l’explosion de la centrale nucléaire de la ville japonaise de Fukushima, un photographe dénommé Arkadiusz Podniesinski s’est rendu sur les lieux, désertés depuis lors.

Cela fait maintenant plus de quatre ans que l’accident nucléaire de Fukushima s’est produit, engendré par un séisme d’une magnitude de 9,0 sur l’échelle de Richter survenu au large de la côte Pacifique du Tōhoku, au nord-est du Japon. Le tremblement de terre, qui avait provoqué un tsunami dont les vagues ont, pour certaines, atteint une hauteur d’environ 30 mètres et se sont déversées sur une dizaine de kilomètres dans les terres, a détruit en partie ou totalement plusieurs villes. Il avait également été responsable du déclenchement d’une explosion au sein de la centrale nucléaire de Fukushima, provoquant un accident nucléaire majeur de niveau 7, le plus élevé sur l’échelle de mesure des accidents nucléaires et radiologiques, plaçant cette catastrophe au même niveau que la catastrophe de Tchernobyl en 1986. La zone autour de cette centrale, irradiée, a été totalement désertée. Laissé à l’abandon depuis mars 2011, ce territoire est un véritable no man’s land, comme en témoignent les photos prises par le reporter Arkadiusz Podniesinski.

Les images sont chaotiques. La nature a pris le dessus sur la catastrophe industrielle, figeant les paysages urbains dans le passé. On découvre cette cité fantôme dans laquelle la végétation se développe peu à peu sur les vestiges d’écoles, d’espaces publics, et de parkings. La catastrophe a également laissé des traces de son passage sur les sols, fendus et bosselés, qui, comme le reste de la zone sinistrée, n’ont pas bougé depuis.





