Redshape, le producteur masqué qui vole à votre secours le 28 novembre
Oubliez les Daft Punk et leurs masques trop grands, s’il y a bien un producteur masqué sur lequel il faut faire toute la lumière c’est Redshape. Certes son masque est moins élaboré mais à choisir on préfère ça vu la qualité de sa musique, techno quand tu nous tiens… Et Redshape sait nous tenir en haleine tant par sa musique que par son identité secrète.
En réalité, le doute sur l’identité de Redshape n’est plus un mystère, il s’agit de Sebastian Kramer, il est de Berlin mais très franchement quelle importance ?
Redshape est avant tout un artiste que l’on vient écouter tant sa techno nous enivre, peut-être que le masque fait son petit effet au début mais avec ou sans, sa musique reste de qualité !
Son dernier album « Square » sorti en 2012 a reçu un bon accueil à l’instar du précédent « The Dance Paradoxe » mais ne ressemble en rien à ce que Redshape est capable de livrer sur des EPs ou en live car c’est là sa grande force. Redshape sait s’adapter comme tout autre artiste au format de production, ses LPs sont plus ambients, construits comme un ensemble dont les tracks sont quasi indissociables, alors que ses EPs, remixes ou ses lives sont plus bruts et axés sur le dancefloor.
À propos de ses lives, le producteur masqué a même affirmé ne pas faire trop de préparation en amont, les breaks et les mixes, il les fait directement sur scène afin de faire de la musique « organique » qui fait vibrer tous ceux qui viennent assister à ses prestations. Redshape est un véritable rouleau compresseur sur scène et l’a encore prouvé au Circoloco cet été à Ibiza.
Même s’il a fait des sorties sur Delsin, son choix de label Running Back, bien loin des mastodontes Ostgut Ton, Dystopian ou Stroboscopic Artefacts, en dit long sur la personnalité de l’artiste, un peu en marge de ses camarades, comprenez en marge musicalement parlant et loin des standards d’autres djs.
Il produit des sonorités non loin de l’ambient, inspirées probablement de ce qu’il produit dans ses albums, très émotionnelles, parfois tribales mais toujours dans le respect des vibes de Detroit qui lui sont chères. Une phrase résume sa vision de la musique « The future of the past never sounded more contemporary », en français ça donnerait « L’avenir du passé n’a jamais sonné plus contemporain », on vous laisse faire votre propre idée sur le réel sens de cette phrase…
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