À la rencontre de Nicolas Munoz, propriétaire de Bisou.

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Nicolas Munoz le fondateur du Bisou nous parle de sa passion des cocktails

Présente-toi pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Nicolas Munoz, 30 ans, propriétaire de Bisou. Mes parents tenaient un bar/restaurant à Marseille dans lequel on peut dire que j’ai grandi. J’ai commencé ce métier de barman à proprement parler à 23 ans, puis j’ai évolué dans ce milieu. Mais je n’ai pas tout de suite voulu faire ça; sur le papier je rêvais d’un métier que je qualifiais de « normal » (on sait de moins en moins ce que ça signifie désormais, et c’est tant mieux !). Après mon bac, j’ai entrepris des études de droit que je n’ai pas aimées, mais je souhaitais quand même obtenir un diplôme, raison pour laquelle j’ai tenu jusqu’au master. Pendant toutes ces années d’études, entre Marseille, Paris et New York, je bossais dans la restauration pour les financer. Et c’est là que je suis tombé amoureux du service. L’énergie et l’adrénaline de ce métier, le contact avec le client, les rires, je me sens vraiment dans mon élément. Du coup bah … Ça fait maintenant 7 ans que je fais ça, et je suis content !

Pourquoi tu t’es lancé dans ce projet ? Depuis quand existe Bisou. et quel est son concept ?

Bisou. est un lieu assez particulier car nous travaillons sans carte de cocktails. C’est à dire que quand tu arrives, tu nous briefes un petit peu sur ce que tu aimes, tes envies, et nous on te concocte quelque chose. Ce choix de format s’est fait assez naturellement lorsqu’on nous a proposé le local : l’intérieur est tout petit, et nous nous sommes dit « t’imagines si on peut offrir ce service à tous nos clients ? Ça ferait de cette surface réduite (qui est un problème au premier abord) un avantage ! ». En effet, sur un établissement plus grand, ce concept aurait été impossible à gérer. Bisou. était né : nous avons ouvert en mai 2017, juste après la finale monde de la Bacardi Legacy 2017 où j’ai représenté la France. Bacardi Legacy ou j’étais arrivé 16ème sur 40 personnes je précise (rires), avec mon cocktail « Let’s go Banana » ! 

Où as-tu appris ce métier ?

Sur le tas pour le coup. Je n’ai pas eu la chance d’avoir de mentor puisque je n’ai pas suivi la voie royale (études dans le domaine / apprentissage / etc.), mais j’ai découvert l’amour que j’avais pour ce métier en bossant dans un pub. Si tu aimes toujours ton taf en bossant dans un lieu où la plupart des clients se foutent de ce que tu proposes et de l’histoire des produits, c’est que t’es vraiment fait pour ça… et quand tu seras dans un établissement où les clients viennent te voir pour ton artisanat, bah tu vas kiffer mon gars !

Tes plus grandes réussites de cocktails ?

Tous les jours quand la personne pour qui je l’ai préparé fait un grand sourire après la première gorgée.

Que signifie pour toi « tropical » ?

Sea, sex & fun.

Quel alcool t’évoque le mot « tropical » ?

Le rhum évidemment !

Nicolas Munoz

 

Quelles sont tes inspirations ?

Tout. C’est un peu bateau à dire mais cela peut être tout et n’importe quoi. Un bouquin, un film, un autre cocktail, une autre boisson, etc.

Tes futurs projets ? Que puis-je te souhaiter pour l’avenir ?

Nous ouvrons un nouvel établissement le 29 mai 2019, Divine, au 61 rue d’Hauteville dans le 10ème à Paris. Je suppose que tu peux me souhaiter que ça fonctionne aussi bien que Bisou. et je signe tout de suite !

Le mot de de la fin ?

Bisou.

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