Procrastination des révisions, la maladie chronique des étudiants
Le mois de mai est souvent synonyme de partiel, de révision en tout genre bref, c’est le début des emmerdes. Les beaux jours reviennent et le moins que l’on puisse dire c’est que s’enfermer dans une bibliothèque ou chez soi est vraiment la dernière chose que l’on ai envie de faire.
La procrastination chronique est le symptôme de notre génération de branlos, on a envie de faire la fête, gagner de la thune tout en n’en branlant pas une. Il reste 2 semaines avant le début de vos examens, vous vous dites que quelques jours de repos bien mérité ne sont pas de trop… En relisant vos première fiches faites à l’arrache sur le coin d’un bout de Sopalin, le stresse monte et vous vous dites que c’est quand même bien le bordel dans votre tête, qu’il vous reste seulement 2 malheureuses semaines pour ingurgiter tous ces cours que vous avez négligé au profit de plusieurs gueules de bois. Une tasse de café plus tard, il n’y a rien à faire, vous n’arrivez pas à vous mettre dedans. Vos amis de procrastination, j’ai nommé Facebook, Twitter, les séries, le beau temps n’arrange en rien votre situation. Et puis il y a aussi vos batards de potes qui eux n’ont aucun problème à concilier révisions et branlette (intellectuelle). Ils sont là pour vous rappeler que ce soir il y a cette PUTAIN DE SOIRÉE immanquable.
Pour oublier votre manque cruel de motivation, vous cédez donc à la tentation et décidez de vous la coller sans demander votre reste. Un peu comme un dépressif anonyme, vous enchaîner bières sur bières, drogue sur drogue et revenez chez vous au petit matin sans la moindre idée de ce que vous venez de faire.
Vous êtes dans un cercle vicieux sans fin. Loin de moi l’idée de vous achever, mais les révisions ne sont pas faites pour vous. Abandonnez tout espoir de réussir vos partiels. Parce qu’il ne faut pas se voiler la face, les révisions sont simplement là pour vous permettre de procrastiner en toute liberté, de parfaire cet art partagé par des milliers de gens. Aller, il reste encore un peu d’espoir, demain il fait beau, ça devrait vous motiver !
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