L’album du jour : EP II de Carpenter Brut

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Synthé à la sauce Carpenter Brut ?

Oyé oyé, jeunes lectrices et jeunes lecteurs ! Vous vous en êtes sans doute rendus compte en surfant sur la foultitude d’articles d’Opn, depuis un peu plus d’un mois, un jeune groupe de pirates s’est installé sur la section musicale du blog pour distiller quelques pépites musicales plus ou moins intelligentes. Ce jalon d’essai visant à éduquer vos tympans passe désormais la vitesse supérieure pour partir sur des semaines thématiques. Et oui ! Quoi de mieux qu’un fil conducteur pour partir en ballade dans sa discothèque ? Certains la rangent en ordre alphabétique, d’autres par genres et les plus zélés le font par ordre autobiographique.

carpenter brut

On continue notre semaine branchée néons, grosses cylindrées, torses velus et vaisseaux spatiaux sur Open Minded. Après le fameux Mitch Murder d’hier, on a décidé de retourner dans des ambiances plus sombres et oppressantes avec un nouvel artiste fanatique de films d’horreur et de SF, Carpenter Brut. Un nom et un son en hommage au grand réalisateur John Carpenter, vous l’aurez compris, condensé dans un EP sorti en 2013 sobrement intitulé EP II.

On se doit de faire une petite parenthèse sur le cinéaste. John Carpenter a réalisé de nombreux films d’horreur, de science-fiction et il a toujours tenu à apporter un soin particulier à l’atmosphère musicale de ses films ce qui a fait de nombre de ses oeuvres des films cultes. The Thing, Fog, Christine, New York 1997 et les autres sont tous devenus des classiques dans la culture populaire et beaucoup n’hésitent pas à ranger Carpenter dans la liste des maîtres de l’horreur et du suspens au côté d’Hitchcock.

C’est le cas de notre artiste du jour qui utilise le nom du réalisateur dans son nom de scène. Une inspiration clamée haut et fort qui se ressent dès la première écoute. Une ambiance obscure et oppressante qui nous remémore les scènes angoissantes qui nous rappelle les scènes qui nous ont fait frémir il y a quelques années. On se retrouve au final face à la bande originale fictive avant tout à la vue des titres, qui narrent un polar imaginaire à grand coup de synthés de l’espace.

Dès les premières secondes on se retrouve face à des sonorités très dynamiques qui rappellent une furieuse course poursuite. On est propulsés dans le désert texan à plus de 90 miles par heures – comme dans le Duel de Spielberg – avec le premier morceau Roller Mobster. Des sirènes lointaines, les bruits de la ville en fond sonore et une puissance sans égal qui procure une époustouflante sensation de vitesse. Des synthés nerveux avec des accords sombres nous donnent l’impression que Christine va débarquer.
Ensuite l’autre morceau mémorable de l’EP, Looking For Tracy Tzu qui avec ses guitares distordues, ses mélodies de synthés folles et ses arpegios nous met dans la peau d’un tueur fou qui sillonne les routes désertes des USA pour trouver une victime. Une ambiance sombre et occulte qui laisse quand même entrevoir des lueurs d’espoir.

Comme le dit si bien son nom, Carpenter Brut extrait l’essence de ce qui a fit le succès de John Carpenter ; les ambiances occultes et oppressantes et les univers fantastiques.

OPN & 10TPW veulent échapper au Peterbilt 281 !
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Résumé des épisodes précédents :

#1 Keenhouse – Civic Transit
#2 Night Crawler – Metropolis
#3 Mitch Murder – Current Events
#4 Carpenter Brut – EP II
#5 Coming Soon

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