Les folles joies du métro

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Le métro et son lot de bonheur

Que tu sois né avec ton mac sur les genoux ou que, pour toi, tablette rime encore avec chocolat, tu ne peux nier la qualité de l’ultra-connectivité quant à la profusion de l’information. Sonneries, vibrations et pépiements sont autant de nouveaux bruits qui te préviennent que sur la planète web, ça balance, ça se bouscule, et ça tourne plus vite que dans une cour de lycée. Ne reste pas sur ton canapé les bras croisés à te lamenter de ne pas être informé du dernier kilo de je-sais-même-pas-qui, ou du clash twittos sur l’efficacité d’une quenelle; on s’en charge pour que tu restes à la page. Le web en deviendrait presque plus ouvert que ton esprit.

Je sais que 75% d’entre vous ont eu des frissons en lisant le mot « métro », 20% ont sourit et seulement 5% sont restés dans l’indifférence la plus totale. Le métro est ce lieu où tout se passe. Non, c’est vrai, il y a aussi le RER mais ça tout le monde n’a pas la chance de le connaître, alors restons focalisés sur ce bon vieux métro. Je pourrais presque dire que tous les périples qu’on y fait se ressemblent, tout en ayant leur petite touche unique à chaque fois. Chaque ligne de métro a son histoire, ses coutumes, son odeur à elle, il y a ces gens que l’on recroise, et ces gens qu’on ne croise plus. Le métro, c’est une sorte d’histoire d’amour, un sketch en mode « repeat », ou un véritable drame dont il faut savoir rire.

Quand tu as appris ce matin que ta ligne de métro était fermée

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15 lignes fermées à l’occasion de la visite du président chinois. T’as plus qu’à te choper un vélib, ou à être contraint d’utiliser ce procédé archi relou dont beaucoup de gens parlent en secret : la marche. Un délire super spécial. Je te conseille pas d’essayer.

Quand cet artiste en herbe commence à jouer de l’accordéon

metro02Non, s’ilvoupléééééé, par pitié, faites pas ça. Stop, on arrête tout, au pire on discute, on essaie de s’entraider, mais ce n’est pas en jouant de l’accordéon/harmonica/guitare/saxophone/casserole/sérénade que le problème va se résoudre. Pitié. Arrêtez le massacre.

Quand le groupe de meufs en face de toi arrête pas de hurler en gloussant

metro03« Non mais meuf mais j’ai halluciné quoi, il était archi soin, son pote encore plus swag, on était à une soirée mais chan-mée de ouf, j’ai surkiff’ de malade, après j’étais avec Jennifer ma pineco, tu sais la meuf du Mix » mais putain mais comment vous faire comprendre sans m’énerver (oui, j’entre en état de rage rien qu’en y pensant) qu’on s’en fout royalement de votre vie de MERDE ? Comment ?

Quand tu vois des gens vraiment chelous.

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Là, tu me suis complètement. Le mec en face qui te regarde en mode pervers hardcore et qui te fait des vieux sourires dégueulasses, la femme assise à côté de toi qui semble avoir des toc à répétition, la meuf en total look Desigual (pardon), le mec qui écoute de la musique en rappant à voix haute tout en bougeant comme si il était dans un véritable clip de rap (mec, t’es dans le métro, calme-toi).

Quand tu t’endors sur l’épaule de la personne à côté de toi

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Hé oui, ce phénomène arrive souvent.  T’es complètement mort(e) de fatigue, tu rentres de soirée ou du taff, tu veux juste dormir mais te retiens, quand soudain, tu te réveilles sur l’épaule d’un(e) inconnu(e). Gênant. Et le pire, c’est l’inverse.

Quand le métro sent bon, comme d’habitude.

metro05Je n’ai jamais compris cet espèce d’odeur de pet quasi-omniprésente dans les transports, mais quand elle se mêle à la sueur très prononcée des individus autour de moi, je suis vraiment à deux doigts de mourir.

Quand quelqu’un pue de la gueule devant toi.

metro06Horreur et damnation. Tu es debout, près de la barre, sur ton livre, ton journal, ton téléphone, peu importe; et devant tes yeux ébahis se tient une discussion entre des personnes qui visiblement, vivent au quotidien avec un rat mort coincé dans la gorge. Tu retiens ta respiration, mais rien n’y fait, t’es foutu(e).

Quand tu entres dans le métro.

metro07Pardon, excusez-moi, s’il vous plait, navré(e) je veux juste passer, pardon, désolé(e), pouvez-vous vous décaler, par … Putain mais bougez vos putain de gros culs dégoulinant de cellulite et laissez-moi passer avant que je vous bute tous.

Quand tu chopes la seule place restante.

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Aucune pitié, aucune forme d’altruisme quelconque, rien, c’est fini tout ça. Ca, c’est pour les faibles. Que le meilleur gagne, et si tu gagnes, tu ressens une énorme satisfaction presque malsaine. Kiffe.

Quand quelqu’un te fixe.

metro09Parce que t’es méga thug, les bastons de regard n’ont pas de secret pour toi. Tu interprètes tout comme un affront, même quand la personne est juste perdue dans ses pensées. T’as raison mon pote, ne change rien.

 

Merci à ce tumblr, et à celui-ci pour les gifs.

1 réflexion au sujet de « Les folles joies du métro »

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