The Fall of USA

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Les obèses et snipers aveugles vous disent « Good morning USA ! »

Le pays du rêve, de la démesure, d’Hollywood (mais aussi du MacDo, du KFC et de Burger King), est dans notre viseur aujourd’hui. Entre gras, cinéma, lipides, Broadway, graisse, Botox, stars, cures de désintox, mais aussi stars EN cure de désintox, « The United States Of America » sont la merveilleuse figure de proue de notre Occident chéri.

Petit serment de mise, j’ai juré sur la Bible que je n’allais pas proférer de mensonges, ou de clichés, dans l’article qui va suivre.

La terre du « Nouveau Monde » aussi a ses petites manies, ses petits clichés bien à elle. On va pas revenir sur la crise, le pays le plus endetté au monde, l’absence de sécurité sociale, ça, on s’en tamponne un peu le rossbif (c’est le cas de le dire) avec une paire de charentaises. Et pourtant, Dieu sait qu’il y en a, des tares, dans la politique et le droit américain. Pour appuyer ces propos, nous allons prendre un bon petit (et gros) yankee de base. Appelons-le George (prononcer Djodge). Petit habitant de la calme banlieue de Manhattan (prononcer Manhaaaattane), à New-York (prononcer Nouillorque), George, tel qu’on le voit en France, est gras. Le minimum de l’américain tel qu’on le connaît, celui qui se tape du menu triple golden maxi best-of avec grand potatoes et double bigmac en guise de collation de 11h avant le Quick.

MacDo and USA

George, s’il était devant nous, ne comprendrais pas cette étrangeté qui fait qu’en France, le système politique donne à chaque candidat à la présidence un « temps de parole » à l’antenne ou en public. il ne cacherait sans doute pas non-plus son éclat de rire devant la bizarrerie de la chose.

Chez nous aux States, c’est les plus riches qui ont le plus de parowle ! George, la fierté américaine

Bah oui, c’est vrai quoi. L’argent ne fait pas le bonheur. Mais le succès le fait. Et une place au gouvernement américain, ça donne le succès. Et l’argent, ça donne une place au gouvernement américain, du coup. Apparemment, on appelle ça la méritocratie. Bref.

Notre obèse de service aurait bon dos de parler de « méritocratie », avachi devant ses 4 heures quotidiennes de show télé (« En France, vous appelez ça « la Pub », il me sembleuh »). Car oui, l’Amérique a le mérite d’être le seul pays dans lequel la majorité des habitants sont plus larges que hauts (l’obésité morbide y touche plus d’un américain sur trois. Oui, c’est beaucoup.). C’est pour ça que les pigeons sont tous à Paris. Là-bas, il n’y a jamais rien à gratter par terre au Macdo.

The New bibendaum chamallow

 

A part ça, les Etats-Unis d’Amérique sont une merveille en matière de libertés individuelles, tellement merveilleuse qu’on peut voir la statue de la liberté nous faire un doigt gigantesque depuis Brest. Enfin, au loin. Faut dire aussi, la presse peut dire n’importe quoi, dévoiler tous les scandales. C’est aussi le pays inventeur de Facebook, de Snapchat ! Cool, non ? Bon, y’a la NSA, l’espionnage et les drônes, pour infiltrer tout ce charmant ménage, mais tout ça c’est des détails.

Libertaires et liberticides, les Etats-Unis ont des lois « légèrement » étranges. Qu’est-ce que Georges dirait, sur un thème comme les lois ? « Ce qui est bizarre, en France, c’est les lois. Chez nous, on reste logiques et décents ». George n’aurait pas tort. On n’a pas le droit d’entrer dans une auberge à cheval si ce dernier n’a pas de pantalon, en Caroline du Sud, par exemple. Pour choquer les demoiselles, c’est l’expression « monté comme un cheval » qui prend tout son sens, du coup. On ne peut visiblement pas exciter les putois dans le Minnesota, ni laver sa voiture avec des strings sales à San Francisco. Mais sur ces deux points, un bon américain rougirait et préfèrerait esquiver, probablement.

Celui qui a fait les lois habitait dans le Kentucky. Là-bas, c’est coool, tu es sobre tant que t’es pas par terre. George, avocalcoolique anonyme

On n’a pas le droit de se trimbaler dans la rue avec une arme à Washington quand on vient de Seattle. Ah, pardon : une arme de plus d’1m80. D’ici à ce que les rues jouxtant le pentagone soient prises d’assaut par un fier chevalier tenant ça lance de 3m à dos de mule, on sait jamais. D’ailleurs, si l’assaut avait lieu dans les rues de Lang au mois d’Août, cette bête n’aurait pas le droit de sortir sans chapeau. On a donc évité le pire. Ah, la paranoïa américaine… Niveau législation, les USA sont parés à toute éventualité. Et, justement, on commençait à parler d’arme.

Ils sont en avance, aux States. Sacrément. Dans l’Iowa, les aveugles ont depuis peu le droit de porter et d’utiliser des armes à feu. Ce droit est tout à fait compréhensible, en partant du principe que même les voyants ont visiblement de gros problèmes de vue. A moins qu’ils ne soient juste incultes ? Les deux sont possibles, en tout cas, ne pas laisser une arme à un lycéen américain, c’est déjà le minimum.

 

Américains et géographie

 Les américains sont donc gros, armés jusqu’aux dents, incultes. Mais, les pauvres, il faut les comprendre aussi, ils ont froid. La vague presque glaciaire a atteint -30 degrés celsius dans certaines zones des Etats-Unis. Ils ont tellement froid qu’ils en deviennent/restent cons : Robert Vick, 42 ans, avait la chair de poule, alors il est retourné dans la prison du Kentucky, de laquelle il s’était évadé dimanche.

Chicago dans la glace

Mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des multiples manières dont le pays de la liberté d’expression, où l’on gueule « FREEDOOOM » à tous les coins de rue, est et restera toujours une nationalité de la démesure et de la connerie démesurée. Merci de nous envoyer des photos atroces de gel dans les villes et de températures proches du zéro absolu, mais vous avez l’argent et assez de graisse pour vous tenir chaud. Foutez-nous la paix, on a nos propres problèmes : nos litres de lait à payer.

 

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